Niveau d’études :
Bac+3
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Employabilité :
Bonne
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Mobilité :
Bonne
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Salaire débutant :
2 900 € brut mensuel
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Salaire expérimenté :
3 750 € brut mensuel
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Code ROME :
M1802
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Code FAP :
M2Z
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En résumé
Pour ce métier, un Bac+2 à Bac+3 en digital, design ou gestion de projet est suffisant. Mais la passion, l’autoformation et la pratique priment souvent sur le diplôme. Le salaire d’un débutant se situe autour de 2 900 € brut mensuel et un profil confirmé peut gagner jusqu’à 3 750 € ou même, plus. Les évolutions de carrière envisageables sont product builder, chef de projet digital, consultant en transformation numérique ou fondateur de startup. Dans la nomenclature des métiers, maker no code correspond au code ROME M1802, Expertise et support en systèmes d’information ; et au code FAP M2Z, Informatique et télécommunications.

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Zoom sur la profession
Le maker no code est un créateur de programme informatique qui s’appuie exclusivement sur des outils avec des interfaces visuelles et pas de code. Toutes les fonctionnalités sont assemblées à l’aide des plateformes no code comme Bubble, Webflow, Glide, Airtable ou Zapier. Son travail se distingue par sa rapidité, car en réalité, il lui suffit de très peu de temps pour créer.
Prototypes, applications web, marketplaces, automatisations de processus ou outils internes, le maker no code peut créer différents types de solutions digitales. Et il intervient sur tout le cycle de vie du produit, de l’idéation à la mise en ligne, en passant par les tests utilisateurs et l’itération. Seulement, parfois, il lui arrive de devoir collaborer avec d’autres experts comme des designers, des marketeurs pour affiner la solution.
Quelles missions pour le maker no code ?
Le quotidien du maker no code est rythmé par deux principales missions : la conception (écoute et analyse des besoins) et l’élaboration proprement dit du produit fini. L’itération rapide fait aussi partie de son métier : test des solutions, recueil des retours et amélioration soutenue du produit. Dans la plupart des cas, la mission inclut la documentation des processus et la formation des équipes à l’utilisation ou à la maintenance des outils créés.
Les responsabilités
Le maker no code est le garant de la qualité, de la fiabilité et de la sécurité des solutions livrées. Et, il doit assurer la maintenabilité des outils, l’anticipation des évolutions fonctionnelles et la satisfaction des clients.
Le métier Maker no code vous intéresse et vous souhaitez postuler ? Vous pourrez trouver des offres correspondant à votre recherche sur les sites d’emploi comme Indeed, Apec, le réseau social LinkedIn ou sur la plateforme RegionJob.
Compétences à avoir
Pour faire ce métier, il faut maîtriser les principales plateformes no code (Bubble, Webflow, Notion, Zapier, Airtable, etc.) et comprendre les logiques de base de données, d’automatisation et d’UX/UI design. Autre compétence essentielle : la capacité à structurer l’information, à organiser des workflows et à intégrer des API. En France, on recherche tout particulièrement la polyvalence technique, l’aisance avec les outils collaboratifs et la compréhension des enjeux business.
Les qualités
La créativité et l’esprit d’initiative sont au cœur du métier. Le maker no code doit aimer résoudre des problèmes concrets, être autonome et persévérant face aux éventuels défis techniques ou fonctionnels. En outre, il faut quelqu’un qui sait pratiquer l’écoute active, la pédagogie et la capacité à vulgariser les solutions techniques pour accompagner des équipes non techniques.
Les soft skills recherchées par les entreprises
Les employeurs attendent du maker no code une grande capacité d’écoute, une aisance à travailler en équipe pluridisciplinaire et une forte autonomie. La gestion du temps, la rigueur dans la documentation et la capacité à gérer plusieurs projets en parallèle sont aussi des qualités très recherchées. Il est aussi important de faire preuve de diplomatie et pédagogie pour accompagner la conduite du changement et convaincre des équipes parfois réticentes à l’adoption de nouveaux outils.
Qualités
- Créativité
- Esprit d’initiative
- Autonomie
- Persévérance
- Écoute active
- Pédagogie
Études et formations
Le parcours est souvent atypique : beaucoup de makers no code sont autodidactes, issus du design, du marketing ou de la gestion de projet. Ils ont acquis les compétences clés à travers des formations courtes, des bootcamps ou des certifications sur les plateformes no code. Plusieurs forgent leur portfolio grâce à l’expérience pratique, la participation à des hackathons ou la réalisation de projets personnels.
Quelles sont les bonnes questions à se poser avant de s’orienter ?
Se lancer dans le no code suppose de s’interroger sur sa capacité à apprendre en continu, à s’adapter à des outils en évolution rapide et à travailler de façon autonome. Êtes-vous prêt à sortir de votre zone de confort pour explorer de nouveaux outils et à remettre en question vos méthodes de travail ? Avez-vous le goût de la résolution de problèmes et l’envie de voir rapidement le résultat de vos idées ? Si la perspective de créer des solutions concrètes sans dépendre d’une équipe de développeurs vous enthousiasme, ce métier est fait pour vous.
Salaire
En France, un maker no code débutant gagne en moyenne 2 900 € brut par mois. Avec l’expérience, la spécialisation sur des outils pointus, la rémunération peut dépasser 3 750 €. Les missions en freelance sont facturées entre 350 € et 700 € par jour selon la complexité des projets et la notoriété du professionnel.
Évolution de carrière
Après quelques années, un maker no code peut évoluer vers des postes de product builder, chef de projet digital ou consultant en transformation numérique. Certains choisissent de fonder leur propre startup, tandis que d’autres se spécialisent dans l’automatisation. L’expertise acquise ouvre aussi la voie vers des fonctions de formateur ou d’évangéliste no code.
Dans quel secteur travailler ?
Les makers no code sont généralement recherchés par les startups en phase de lancement, les PME en transformation digitale, les agences web et les cabinets de conseil en innovation. Les grandes entreprises intègrent aussi ces profils dans leurs équipes d’innovation ou de digital factory.
Les entreprises qui recrutent un expert no code
Parmi les entreprises intéressées par le profil de product m ker no code, on voit souvent apparaître les noms de : Payfit, Dassault Systèmes, Gojob, CGI, LegalPlace, Build2B. Les agences digitales, les cabinets de conseil en innovation et les startups tech sont également des employeurs. On remarque aussi que les grandes entreprises du CAC 40 commencent à intégrer ces profils dans leurs équipes d’innovation.
Les avantages et inconvénients
Le métier de maker no code offre une grande liberté créative avec la satisfaction de voir ses idées prendre vie rapidement. L’autonomie et la flexibilité sont aussi des atouts intéressants. En revanche, la dépendance aux plateformes et la nécessité d’une formation continue représentent parfois des défis. Par ailleurs, la perception parfois réductrice du no code par certains développeurs traditionnels tend à remettre en cause sa valeur et son expertise.
Devenir maker no code
Pour accéder à ce métier, il n’existe pas de parcours unique. Cependant, un Bac+2 ou Bac+3 en digital, design, gestion de projet ou informatique offre une bonne base. De plus, de nombreux makers no code sont autodidactes et ont acquis leurs compétences à travers les bootcamps spécialisés, les formations en ligne sur les plateformes no code (Bubble, Webflow, Airtable, Zapier, etc.) et la participation à des hackathons. Les compétences-clé à acquérir sont la maîtrise des outils no code, la compréhension des logiques de base de données, l’UX/UI design, l’automatisation, l’intégration d’API et la gestion de projet. Pour convaincre les recruteurs ou les clients, il va falloir constituer un portfolio de vos réalisations concrètes et documenter ses solutions.
Quelles sont les principales missions d’un maker no code ?
Le maker no code conçoit, assemble et déploie des applications ou des outils digitaux sans coder, en utilisant des plateformes visuelles. Il analyse les besoins ainsi que le prototype et intègre des services et automatise des processus pour répondre rapidement aux attentes des utilisateurs.
Quel est le salaire d’un maker no code ?
En France, le salaire mensuel brut varie de 2 900 € à plus de 3 750 € selon l’expérience, la spécialisation et le statut (salarié ou freelance).
Faut-il savoir coder pour devenir maker no code ?
Non, la maîtrise du code n’est pas indispensable, mais comprendre la logique de programmation et les bases de la structuration de données sont essentielles pour la prise en main des outils.
Quelles plateformes faut-il maîtriser ?
Bubble, Webflow, Notion, Airtable, Zapier, Glide et Make (ex-Integromat) sont parmi les plus utilisées. La polyvalence sur plusieurs outils est un vrai plus pour s’adapter à la diversité des projets.