Concepteur AR/VR

Le concepteur AR/VR crée et intègre des fonctionnalités de réalité virtuelle et réalité augmentée dans un jeu. Il en imagine le concept, développe les fonctionnalités et supervise l’intégration. Il vérifie la cohérence technique et artistique de l’expérience finale et participe activement aux phases de tests et de corrections. Le poste requiert une bonne connaissance de la programmation et des moteurs 3D.

Au carrefour de l’innovation et de la création, la profession de concepteur AR/VR attire les passionnés de nouvelles technologies. Pour certains, c’est le métier de rêve. Et il est vrai que la part de créativité, l’impact concret sur les utilisateurs et l’éventail de secteurs concernés procurent un sentiment d’utilité et de satisfaction au quotidien.

Dans le cadre de son travail, le concepteur AR/VR commence par analyser le cahier des charges pour bien cerner les objectifs. Il conçoit l’architecture du projet, sélectionne les outils de développement et mène les phases de programmation (rendu 3D, interactions spécifiques, réalité augmentée). Durant cette production, il teste fréquemment l’application, corrige les bugs et améliore les performances.

Il faut maîtriser un ou plusieurs langages de programmation, incluant C#, Python et JavaScript. Le concepteur AR/VR doit aussi connaître les moteurs et plateformes 3D, comme Unity 3D ou Unreal Engine, et s’y sentir à l’aise pour implémenter des fonctionnalités immersives. La gestion de bases de données et la pratique d’outils de versioning font également partie des prérequis. Il doit en outre être familier avec les méthodes de conception logicielle et maîtriser l’anglais technique, car la documentation et les échanges professionnels s’effectuent généralement dans cette langue.

La créativité figure en première place, car le métier exige de proposer des expériences originales et d’innover en permanence. En parallèle, il faut de la rigueur pour structurer le développement et respecter les délais. L’autonomie est également importante, puisque le concepteur devra avancer de son propre chef sur le plan technique et organiser sa feuille de route.

Les soft skills recherchées

Les entreprises insistent de plus en plus sur certaines qualités telles que la résilience face aux imprévus, la capacité à résoudre des problèmes complexes et l’envie d’explorer des approches innovantes.

L’empathie et la bienveillance entrent aussi en ligne de compte, car travailler avec des profils variés (graphistes, game designers, ingénieurs hardware) nécessite de comprendre les autres.

Pour se préparer à ce métier, un baccalauréat général axé sur les mathématiques et le numérique est recommandé. Un bac STI2D constitue aussi un excellent choix pour s’offrir de bonnes bases en programmation et sciences de l’ingénieur. Au niveau supérieur, il faut poursuivre avec un Bachelor (Bac+3) en développement informatique ou en jeu vidéo. Puis, il est important de se spécialiser au moyen d’un Master ou MSc orienté VR/AR, métavers ou systèmes immersifs. Il ne reste plus qu’à terminer le parcours avec des stages en entreprise avant et l’insertion professionnelle.

En France, le salaire du concepteur AR/VR varie selon l’expérience, la taille de l’entreprise et la localisation. Un débutant touche environ 3 000 € brut mensuel. Après quelques années d’expérience, la rémunération moyenne dépasse 3 500 €, et les profils seniors peuvent viser 6 000 € ou davantage. À l’étranger, elle grimpe généralement plus haut, notamment au Canada ou aux États-Unis, où les montants peuvent atteindre 5 800 USD à 8 000 USD mensuel pour des postes confirmés.

Le concepteur AR/VR peut saisir des opportunités via le réseautage, en mobilisant les contacts établis au cours de ses stages ou de sa formation. Il est aussi conseillé de consulter régulièrement les plateformes spécialisées telles que LinkedIn, Gaming Jobs ou l’AFJV, qui relayent les annonces des structures à la recherche de nouveaux talents. Les candidatures spontanées fonctionnent aussi, particulièrement dans les studios VR/AR en pleine croissance, ainsi que dans les grandes entreprises en quête de projets immersifs.

Quelques exemples de structures qui recrutent

Les grands studios de jeu vidéo disposent en général de départements VR/AR, et force est de constater que certaines entreprises misent aussi sur la VR/AR pour proposer des expériences client inédites. Des sociétés de formation professionnelle, comme Reality Group, et des enseignes de divertissement, telles que Virtual Room, figurent parmi ces profils.

Les conditions de travail

Le concepteur AR/VR travaille majoritairement devant un écran, dans la plupart des cas dans des bureaux équipés de matériel spécialisé (casques VR, stations de développement). Les horaires tournent autour de 35 h par semaine, avec des périodes de surcharge à l’approche des échéances. Sur le plan hiérarchique, il est rattaché à un lead developer ou à un chef de projet technique, voire à un directeur technique VR/AR dans les grandes structures.

Pour exercer son métier en tant qu’indépendant, le concepteur AR/VR doit passer par ces 3 étapes : se bâtir une bonne réputation, identifier une clientèle et nouer des relations professionnelles solides.

Cette voie est très enrichissante pour ceux qui apprécient l’autonomie et savent gérer la variabilité des revenus. Elle exige néanmoins une expertise technique affirmée, essentielle pour satisfaire les attentes des entreprises et mener à bien plusieurs projets parallèles.

Les opportunités à l’international sont nombreuses, car la VR/AR est un secteur globalisé. Le réseautage et la constitution d’un solide portfolio demeurent les clés pour décrocher un poste à l’étranger. Où que vous travailliez, la maîtrise de l’anglais est indispensable. Bonne nouvelle : les compétences techniques restent identiques, mais il faut être un candidat unique pour rejoindre les pôles importants de l’innovation tels que Montréal, Seattle ou la Californie.

Parmi les atouts du métier, on peut souligner la forte dimension d’innovation et la diversité des projets. Les perspectives d’évolution sont multiples et le salaire est intéressant.

En revanche, comme le VR/AR est un secteur émergent, les volumes d’offres peuvent être légèrement réduits par moment. De plus, les conditions de travail incluent parfois des périodes de crunch et de longues heures devant l’écran, surtout à l’approche de livraisons importantes.

Pour devenir concepteur AR/VR, il faut obtenir un diplôme de niveau Bac+5, idéalement en école d’ingénieurs ou via une formation spécialisée. Il faudra aussi maîtriser plusieurs langages de programmation comme C#, Python ou JavaScript. Une solide connaissance des moteurs 3D (Unity, Unreal Engine) est indispensable tout comme la maîtrise de l’anglais technique. Finalement, les qualités à développer sont : la créativité, la rigueur, et l’autonomie.