Développeur gameplay

Pour la faire courte : les principaux logiciels de programmation et des moteurs de jeu sont indispensables à ce poste.

Plus précisément, vous devez maîtriser Unreal engine, Unity 3D ou bien Cryengine.

Des bases dans les technologies d’intelligence artificielle appliquées aux jeux vidéo sont un plus. On parle ici de NavMesh, Pathfind, Steering, etc.

Perforce et Git, des outils de versionning, sont aussi importants.

« Le programmeur gameplay teste l’ensemble des idées qui peuvent traverser les esprits des joueurs comme une mécanique, un déplacement. Dès lors, il peaufine celles qui sont vraiment intéressantes pour les intégrer définitivement dans le jeu. J’aime l’idée d’être à l’origine de mécaniques qui font plaisir aux joueurs. Tout en aimant décortiquer les idées pour trouver la manière de les rendre réalisables dans un jeu », définit Valentin Birembaut, développeur pour le studio Ohbibi.

Valentin BIREMBAUT, Déveioppeur gameplay chez OhBibi

« Dans mon quotidien je développe les mécaniques de  gameplay (IA, 3C, Skills, Mode de jeux…), je suis amené à travailler avec les game designers très fréquemment afin de leur faire tester ce que j’ai fait et d’avoir des échanges constructifs sur la feature en question et de trouver ensemble des axes d’amélioration. »

Samuel BUSSON, programmeur gameplay chez Endroad

« Être programmeur gameplay consiste principalement à incorporer les éléments artistiques (audio, modèle 3D, animations, effets, interface utilisateur), implémenter les règles créées par le game designer et ajouter toute l’interactivité du jeu. C’est en quelque sorte le ciment du projet dont chaque brique est le fruit du travail du reste de l’équipe. »

Arnaud BEGUE, développeur gameplay chez Apperture

Se poser des questions est normal. À l’heure de choisir sa voie professionnelle, elles sont même tout à fait légitimes – voire indispensables.

Vous ne voudriez pas vous rendre compte au bout de 3 ans d’études supérieures que vous n’avez aucune chance de réaliser le job de vos rêves, n’est-ce pas ?

Posez-vous donc ces quelques questions pour savoir si vous faites bonne route :

• Mon niveau en maths est-il suffisant ?
• Est-ce que j’ai vraiment envie de faire des jeux vidéo, mon métier ?
• Quel bac choisir ? Et quelle formation post-bac intégrer ?
• Où me former ? Dans quelle école ? Dans quelle ville ?
• Est-ce que le contenu de la formation correspond à mes attentes ?
• Est-ce que des stages ou une alternance est prévue dans le cursus ?
• Les débouchés sont-ils nombreux ?
• Est-ce qu’il est possible de travailler en freelance ?
• Est-il possible de partir travailler à l’étranger ?
• Etc.

Ces questions sont importantes parce qu’elles sont à l’origine de votre engagement dans votre métier.

Et la majorité des personnes aujourd’hui, dans un contexte post-crise sanitaire, veulent trouver un sens à ce qu’elles font au niveau professionnel.

C’est une quête.

Soyez sûrs que cette quête de sens vous amène à un métier qui vous apporte l’épanouissement, le bien-être et la motivation que vous recherchez.

Intégrer une formation de programmation gameplay requiert un sens de la logique, de l’organisation et des capacités à apprendre et retenir.

C’est dans un Bac général avec une spécialité en sciences ou en maths que vous pouvez développer ces qualités. Obtenir un Bac pro informatique peut aussi vous ouvrir les portes d’une formation supérieure dans les jeux vidéo.

Après le Bac, il vous faudra un diplôme de niveau Bac +3 (Bachelor) ou Bac +5 (MSc) pour avoir une chance de séduire les recruteurs.

Une formation en développement de jeux vidéo sera très appréciée.

Et c’est précisément ce que nous vous offrons à G. Tech, notre école du Gaming Campus dédiée à l’apprentissage du développement informatique de jeu vidéo.

Notre Bachelor Développeur informatique option jeu vidéo en 3 ans après le Bac et notre MSc Programmation de jeu vidéo en 5 ans après le Bac répondent parfaitement à la demande des entreprises du secteur.

Ce n’est pas un secret, des compétences en développement informatique sont essentielles si vous voulez réussir dans ce métier.

« Les compétences en mathématiques sont indispensables. Les mathématiques 3D sont un outil capital pour l’implémentation des règles du game designer. Souvent, le programmeur gameplay sera responsable de la jouabilité du personnage, du placement de la caméra, des déplacements des ennemis, etc. et pour ça, des bases en mathématiques 3D sont vraiment nécessaires. »

Arnaud BEGUE, développeur gameplay chez Apperture

« Il est impératif de savoir programmer et d’avoir des notions de math, il est aussi essentiel d’avoir des notions de gamefeel et de se placer du point de vue du joueur. »

Samuel BUSSON, programmeur gameplay chez Endroad

« Les qualités pour ce métier doivent être la polyvalence et l’autonomie : être curieux de chaque corps de métier pour intégrer au mieux leur production au sein du projet. La communication aussi. Là encore, c’est important de communiquer avec les autres membres de l’équipe pour s’assurer que les choses sont faites comme ils l’attendaient. »

Arnaud BEGUE, développeur gameplay chez Apperture

Les studios de développement de jeu vidéo n’accueillent pas forcément tous un développeur gameplay. Sa présence est bien plus courante dans des entreprises comme Quantic Dream, Ubisoft, Eko Software, etc.

Pour évoluer dans un environnement de travail favorable à son épanouissement professionnel, le développeur gameplay doit bénéficier de matériel adapté à son poste et de conditions qui garantissent sa productivité et son engagement.

Concernant les horaires de travail, tablez sur un temps plein à 35 ou 39 heures par semaine. Cela dit, vous devez être conscients qu’en période de finalisation du jeu vidéo, les heures de travail sont beaucoup plus nombreuses. Vous devez être prêts à affronter une dizaine d’heures supplémentaires, avec le stress qui en découle.

Enfin, le lead programmeur gameplay ou le lead développeur sont les personnes qui supervisent le programmeur gameplay. Il peut arriver qu’il faille rendre compte directement au directeur technique.

« J’ai choisi ce métier, car le jeu vidéo a toujours été une passion et il m’a semblé intéressant de passer dans les coulisses pour participer à mon tour au développement de jeux vidéo pour les générations suivantes. J’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs petits jeux mobile sur Android lors de mes premières années. Quelque temps après, le projet le plus important sur lequel j’ai pu travailler était Boiling Bolt. Après cela, j’ai travaillé sur plusieurs autres projets qui ont été abandonnés ou qui n’ont pas encore vu le jour. »

Arnaud BEGUE, développeur gameplay chez Apperture

En tant que développeur gameplay, vous pouvez travailler n’importe où dans le monde.

Aux Etats-Unis, en Asie, ou en Europe, vous n’avez que l’embarras du choix. Les studios et les éditeurs sont prêts à vous accueillir.

2 900 euros par mois. C’est le salaire brut d’un programmeur gameplay junior en France. Pour un profil senior, la rémunération varie entre 4 100 et 5 000 euros par mois. C’est l’un des métiers du jeu vidéo avec les salaires les plus élevés.

Hors de l’Hexagone, le salaire du développeur gameplay s’affiche à 5 250 euros par mois. À San Francisco, comme à Montréal.

Acquérir de l’expérience et collaborer sur des projets intéressants est bénéfique pour le programmeur gameplay.

Porter un intérêt pour les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle est un bonus qui ne laisse pas les recruteurs insensibles.

Après quelques années, une évolution vers le poste de lead programmeur gameplay est envisageable.

D’autres postes de programmeurs spécialisés ou de game designer peuvent aussi être possibles.

« Les jeux vidéo me passionnent et donner vie au jeu et quelque chose de très satisfaisant pour moi, j’ai eu l’occasion de travailler chez Ubisoft sur un AAA, mais actuellement je suis dans un studio indépendant à Nantes (Endroad) de moyenne envergure et je trouve mon travail plus intéressant et diversifié. »

Samuel BUSSON, programmeur gameplay chez Endroad

« Avantages : il est très agréable de pouvoir tester son travail et de le faire tester par d’autres personnes en ayant des retours sur ce qui est bien ou non. Inconvénients : lorsque quelque chose ne fonctionne pas ou mal, c’est souvent de notre faute, il faut savoir expliquer ce qui ne vas pas et pourquoi. »

Samuel BUSSON, programmeur gameplay chez Endroad