Niveau d’études :
Bac+5 en informatique
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Bac conseillé :
Bac général à dominante scientifique
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Employabilité :
Excellente
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Mobilité :
Excellente
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Salaire débutant :
5850 € brut mensuel
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Salaire expérimenté :
16150 € brut mensuel
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Code ROME :
M1802
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Code FAP :
M2Z
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En résumé
Ce métier est généralement accessible dès Bac+3 à Bac+5 en informatique, linguistique, data science ou communication, après un bac général à dominante scientifique, numérique, ou littéraire. Le salaire médian se situe dans une fourchette rare dans la tech : de 5 850 € brut par mois en début de carrière à plus de 16 150 € brut pour les profils très expérimentés ou incontournables sur des plateformes stratégiques. Le code ROME associé est M1802 (Expertise et support en systèmes d’information), le code FAP est M2Z (Informatique et télécommunications). L’employabilité est très élevée, la mobilité nationale et internationale est excellente dans ce secteur digitalisé et en plus forte croissance que la moyenne. Les évolutions de carrière typiques mènent vers des postes de Lead AI engineer, consultant IA générative, responsable R&D en IA ou formateur/expert indépendant senior.

Guide des métiers de la Cybersécurité
Métier
Le prompt engineer est rapidement devenu l’interface entre l’humain et les grands modèles de langage (LLM). Son quotidien consiste à concevoir, structurer, améliorer et documenter les instructions (prompts) destinées à des IA génératives comme ChatGPT, GPT-4, DALL-E ou Midjourney. Il explore les nuances de formulation, teste les impacts des contextes conversationnels et adapte les scénarios pour obtenir des réponses pertinentes et contrôlées, évitant ainsi les dérives, hallucinations, ou biais parfois provoqués par l’IA. À ce poste, la compréhension fine de l’intention humaine, la maîtrise de la sémantique et la capacité d’expérimentation sont au cœur de sa valeur ajoutée.
Missions
Ses missions sont de plus en plus diversifiées : il structure des prompts complexes pour automatiser des tâches créatives, prépare des jeux d’instructions métier pour l’IA, paramètre l’environnement conversationnel, et construit des bibliothèques de patterns réutilisables. Il intervient aussi en A/B testing d’instructions, audite la pertinence des résultats, optimise le coût ou la latence des générateurs, et documente les meilleures pratiques en prompt ingénierie pour les équipes produit, data ou marketing.
Responsabilités
Le prompt engineer est responsable de la qualité, de la sécurité et de l’éthique des interactions produites par l’IA. Il veille à ce que les conversations ne génèrent aucun contenu indésirable, sécurisé la confidentialité des données et assure la conformité des prompts avec les exigences réglementaires. Il doit également anticiper les évolutions des modèles, entretenir une veille régulière sur l’état de l’art et partager ses connaissances auprès des équipes métiers ou techniques.
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Compétences
Un bon prompt engineer maîtrise l’art du langage naturel, sait structurer des instructions multi-couches, s’adapte rapidement à de nouveaux modèles IA et comprend les fondements du NLP (Natural Language Processing). Il dispose d’un solide bagage technique (Python, utilisation d’API OpenAI ou Anthropic, paramétrage de modèles LLM), ainsi que d’une vraie sensibilité à l’ingénierie logicielle et à la logique. Savoir tester, itérer et mesurer la qualité des outputs générés sont des atouts incontournables. Une veille constante sur les modèles d’IA générative, l’éthique et la création de tests automatisés complète ce socle de compétences.
Qualités
Un esprit d’analyse aiguisé, la créativité rédactionnelle, le sens du détail, la patience dans l’itération et la capacité à vulgariser des concepts complexes font distinguer un bon prompt engineer. L’écoute et l’ouverture aux retours des équipes, la rigueur documentaire et le goût pour la résolution “d’énigmes ouvertes” sont également valorisés. La culture technique et éthique est devenue indispensable, notamment face à l’impact potentiel des IA génératives sur la société et l’entreprise.
Qualités
- Esprit d’analyse
- Créativité rédactionnelle
- Sens du détail
- Patience itérative
- Rigueur documentaire
- Culture éthique
Études et formations
Généralement, un Bac+3 à Bac+5 en informatique, en science des données, en linguistique computationnelle ou en design conversationnel est recommandé. Les formations complémentaires, notamment via des bootcamps IA ou des certifications de prompt engineering (OpenAI, DeepLearning.AI, Hugging Face…), sont un avantage concurrentiel. Les profils autodidactes qui démontrent une véritable expertise par la pratique, la production de prompts efficaces et la participation à des concours IA sont également valorisés sur le marché.
Salaire
En France, le prompt engineer touche un salaire brut qui varie de 3 500 € à plus de 6 200 € par mois, selon ses réalisations, sa spécialisation et son ancienneté. Les consultants ou formateurs indépendants sur ce créneau facturent couramment entre 400 € et 900 € la journée, selon le niveau d’expertise demandé et la rareté de la compétence.
Évolution de carrière
En tant que prompt engineer, les perspectives d’évolution comprennent les fonctions de lead AI Engineer, chef de produit IA générative, responsable intelligence conversationnelle, formateur en IA, ou consultant senior en optimisation IA générative. Des trajectoires vers la R&D, l’encadrement d’équipes prompt engineering ou la stratégie d’adoption des IA génératives en entreprise existent également.
Dans quel secteur travailler ?
On trouve ces experts dans les grandes entreprises technologiques, les éditeurs SaaS, les startups de l’IA générative, les agences digitales, les cabinets de conseil en innovation, les groupes médias digitaux, la santé numérique, l’edtech, ainsi qu’au sein des équipes R&D ou labs innovation des institutions publiques ou privées.
Les entreprises qui recrutent un prompt engineer
Parmi les employeurs actuels ou à venir : OpenAI, Google DeepMind, Microsoft, Hugging Face, Mistral AI, Anthropic, Infinit, BNP Paribas, KPMG, Jellysmack, Publicis, Alan, des legaltechs, medtechs et de nombreuses startups technologiques – sans oublier les agences d’innovation et cabinets de conseil spécialisés.
Les avantages et inconvénients
Le métier offre une combinaison stimulante de créativité, d’analyse et de challenge technique ; la perspective de participer aux innovations IA en première ligne, et de progresser vite sur un nouveau marché. Il implique cependant un apprentissage continu, une forte capacité à supporter l’instabilité des résultats, et parfois le sentiment d’avancer “dans le brouillard” face au manque de recul sur certaines technologies. La reconnaissance métier grandit, mais il faut encore convaincre sur la valeur ajoutée propre à ce profil hybride.
Devenir prompt engineer
Pour accéder à ce métier, un cursus Bac+3 minimum est recommandé, idéalement avec des bases en informatique, en linguistique, en design numérique ou en science des données. Les autodidactes passionnés par l’optimisation des IA génératives et la création de prompts complexes ont également leur place. Les compétences-clé à développer sont la maîtrise des logiques de langage naturel, la programmation (Python, API OpenAI…), la connaissance des modèles de langage, la capacité à détecter et corriger les biais, et une solide pratique de l’itération orientée résultats. Constituez votre portfolio de prompts et scénarios testés, partagez vos bonnes pratiques dans les communautés IA, et tenez-vous informé des évolutions réglementaires et éthiques majeures du secteur.
Quel parcours académique privilégier pour devenir prompt engineer ?
Privilégiez un Bac général avec option numérique ou scientifique, puis un cursus Bac+3 à Bac+5 en informatique, data science, linguistique ou UX design. Les bootcamps IA, certifications prompt engineering et concours de pratique peuvent accélérer l’intégration.
Le prompt engineer doit-il coder ou écrire ?
Les deux : il doit manier la langue avec précision et comprendre la logique technique des modèles – la programmation (Python, scripts API) n’est pas toujours obligatoire, mais elle constitue un gros plus.
La veille technologique est-elle un prérequis ?
Indispensable : suivre l’évolution rapide des outils génératifs, partager et tester les dernières best practices est une obligation pour progresser vite.
Quels débouchés à moyen terme en France ?
La fonction croît rapidement dans les grandes entreprises et cabinets de conseil. Les startups de l’IA générative, legaltechs, éditeurs SaaS, agences médias et edtech multiplient les offres et la spécialisation commence (fintech, santé numérique, marketing…).
Le métier est-il viable en remote ou freelance ?
Absolument : la plupart des projets IA générative étant mondiaux, le prompt engineer travaille souvent à distance, pour des clients variés, en tant que consultant, formateur ou designer scénario IA.