Security Service Delivery Manager

Le Security Service Delivery Manager assure la bonne adéquation entre les services de cybersécurité proposés par l’entreprise et les besoins du client. Ce qui le place à l’interface entre les équipes techniques et les utilisateurs finaux. Il chapeaute tout, allant du côté technique aux dimensions commerciales en passant par les contrats et l’assurance qualité.

Il a pour mission de piloter les prestations pour les clients SOC et de fixer une méthodologie pour maintenir un standard de qualité. Puis, il en effectue le suivi en dressant des rapports détaillés pour la direction ou les clients.

Une fois la solution livrée, il s’occupe de la partie service après-vente qui inclut les améliorations face aux menaces évolutives, l’identification des risques, et le déploiement des correctifs. Développer le portefeuille client de l’entreprise fait aussi partie de sa mission. Cela comprend l’identification des opportunités commerciales et l’évaluation de la satisfaction clientèle.

Il porte la responsabilité de la qualité globale des services. Et ce, par rapport aux attentes du client et au standard de l’entreprise. Il est aussi responsable de la parfaite adéquation de la solution offerte aux exigences clients, compte tenu des contraintes techniques et budgétaires.

Ce professionnel est aussi le garant de la conformité juridique des services offerts tout au long de leur cycle de vie. Et il conçoit les contrats destinés à protéger l’entreprise en cas d’incident avec le client.

Le poste exige la maîtrise des outils bureautiques, notamment Excel pour gérer les catalogues clients et PowerPoint pour les présentations. Il faut aussi connaître la gouvernance des systèmes d’information pour comprendre l’architecture des services et être capable de le piloter efficacement.

En outre, avoir une connaissance des enjeux juridiques et réglementaires liés à la cybersécurité est indispensable pour assurer la conformité des prestations. Côté linguistique, il faut parler couramment l’anglais pour communiquer avec une clientèle internationale.

Le Security Service Delivery Manager est quelqu’un qui se distingue par son sens aigu de l’organisation. C’est un professionnel multitâche, apte à gérer plusieurs services et clients simultanément. À part cela, on le reconnaît par son autonomie remarquable, son aisance relationnelle et sa capacité à instaurer des relations de confiance durables avec les partenaires. Enfin, il a ce sens inné du conseil qui enrichit les interactions et développe des opportunités d’affaires.

Pour se former au métier de Security Service Delivery Manager, il faut choisir une filière gestion, commerce ou informatique avec spécialisation cybersécurité et viser un diplôme de Bac+5. De telles formations sont proposées dans les écoles de commerce ou d’ingénieur. Une école spécialisée aurait offert un cursus en management des systèmes d’information ou sécurité informatique, la voie privilégiée par les spécialistes.

La formation idéale est celle qui combine gestion d’entreprise et cybersécurité, deux compétences essentielles pour légitimer le profil. Après ce socle académique, il serait judicieux de renforcer la crédibilité par les certifications, ITIL pour la gestion des services IT et ISO/IEC 27001 pour la sécurité.

Le salaire débute autour de 3 750 € brut par mois, avec une progression rapide (4 100 à 4 200 € dès le premier poste en lien avec la cybersécurité). Un profil senior peut toucher jusqu’à 7 500 € brut mensuels (90 000 € annuels).

Les rémunérations varient selon la taille, le secteur, la localisation et le portefeuille client. Elles peuvent aussi s’apprécier avec la maîtrise des services, la connaissance client et la capacité d’innovation.

Le Security Service Delivery Manager peut évoluer vers le conseil en cybersécurité après renforcement technique. Autres progressions possibles incluent l’orientation vers la communication spécialisée, la formation avancée, ou l’occupation d’un poste de direction commerciale ou opérationnelle dans la cybersécurité.

Les entreprises spécialisées en cybersécurité comme ITTrust ou Orange Cyberdefense recrutent ces profils. Les ESN (Capgemini, Xelians, Experis) sont aussi des employeurs réguliers. À part ces derniers, des postes restent à pourvoir dans les grandes entreprises, ainsi que chez les prestataires et acteurs majeurs de la cyberdéfense. Pour postuler, les offres sont visibles sur HelloWork, APEC, Indeed, Cyberjobs.fr et LinkedIn.

Comme avantage, on peut citer la satisfaction immédiate liée aux succès des projets ainsi que la progression du chiffre d’affaires de l’entreprise. Par ailleurs, le poste permet d’avoir une influence réelle sur la sécurité des clients, ce qui est encore stimulant.

Côté inconvénients, la polyvalence est parfois perçue comme un brouillage du rôle. Cette nécessité de diversité d’expertise pose même problème dès la formation et implique une veille sur divers domaines (commerce et cybersécurité) pendant l’exercice du métier. Enfin, la pression est particulièrement forte, notamment en cas d’incidents ou d’insatisfaction clients.

Le poste exige un Bac+5 avec spécialisation cybersécurité, des compétences multiformes en gestion, technique, communication et analyse. L’anglais professionnel est indispensable tout autant que l’expérience en gestion de services ou cybersécurité. Et finalement décrocher des certifications comme ITIL ou ISO 27001 pour acquérir la crédibilité nécessaire.