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Responsable du plan de continuité d'activité

Le responsable du plan de continuité d’activité (RPCA) le chargé de garantir la résilience opérationnelle de l’entreprise face aux incidents, notamment aux cyberattaques. Sa mission principale consiste à assurer la poursuite des fonctions vitales malgré les perturbations. Et ce, en élaborant des stratégies qui réduisent l’impact sur la production, les transactions et les relations avec les partenaires.

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Par Quest Education Group
Fiche métier mise à jour le

Niveau d’études : Bac+5
Employabilité : Bonne
Mobilité : Bonne
Salaire débutant : 3500 € brut mensuel
Salaire expérimenté : 5500 € brut mensuel
Code ROME : M1402
Code FAP : L5Z

Le métier en résumé

Ce poste s’adresse généralement aux titulaires d’un Bac+5 avec expérience dans plusieurs branches métier. Le salaire brut commence autour de 3 500 € et peut atteindre 5 500 € avec de l’expérience et plus de compétences. L’employabilité est bonne, tout comme la mobilité, surtout dans les grandes structures et des groupes internationaux. Le métier est référencé sous le code ROME M1402 et le code FAP L5Z. Les évolutions mènent à des postes de consultant cybersécurité, gestionnaire de crise cyber ou fonctions liées à la résilience organisationnelle.

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Le métier

Ce métier consiste à élaborer et maintenir des stratégies qui vont permettre à l’entreprise de poursuivre ses activités essentielles malgré les crises. Identifier les fonctions critiques et développer des plans pour assurer leur maintien en cas d’incident. On cible particulièrement les unités commerciales, sensibles aux pertes financières, et prendre compte des besoins des autres départements pour leur élaborer des stratégies sur mesure.

Les missions

La mission principale en phase préventive est de connaître précisément chaque département grâce à un dialogue constant avec les responsables. Rédiger un plan de continuité d’activité global, qui fixe des procédures claires, adaptées à chaque situation.

Autre mission : l’organisation des tests réguliers pour valider l’efficacité des mesures et s’assurer qu’elles répondent aux évolutions internes qu’aux menaces externes. Cela demande une étroite collaboration avec les équipes cybersécurité pour valider les solutions mises en place en cas d’attaque.

En cas de crise, la mission est de diriger la mise en œuvre du plan, définir les temps de récupération acceptables pour les fonctions critiques et fixer les priorités de restauration.

Après l’incident, il incombe au responsable d’analyser la réponse pour identifier les améliorations et rédiger des rapports détaillés avec recommandations pour renforcer la résilience.

Les responsabilités

Ce professionnel endosse la responsabilité de la mise en œuvre d’une stratégie de continuité réaliste, efficace et alignée avec les objectifs de l’entreprise.De telle stratégie doit déterminer précisément l’impact potentiel des scénarios de perturbation, spécifier les fonctions à suspendre temporairement celles qui doivent être maintenues, suivant un certain ordre de priorité. Il est aussi responsable de la participation des collaborateurs aux procédures et des décisions stratégiques pour minimiser l’impact et accélérer le retour à la normale en cas de crise.

Les sites d’emploi pour trouver un job

Le métier Responsable du plan de continuité d'activité vous intéresse et vous souhaitez postuler ? Vous pourrez trouver des offres correspondant à votre recherche sur les sites d’emploi comme Indeed, Apec, le réseau social LinkedIn ou sur la plateforme RegionJob.

Les compétences à maîtriser

Être responsable du plan de continuité d’activité demande de maîtriser la gestion de projet pour coordonner la création et le déploiement des plans. Mais aussi pour gérer les intervenants et respecter les délais.

Il faut aussi se doter d’une bonne capacité analytique pour identifier les fonctions critiques, évaluer les impacts, et fixer des objectifs de rétablissement réalistes. Connaître les systèmes d’information et comprendre les enjeux de la cybersécurité. Avoir une compétence en gestion de crise est aussi primordiale.

Les qualités personnelles

Pour être efficace dans ce rôle, il faut développer un sens aigu de ,utile dans la planification des actions et leur déploiement en situation de crise. Par ailleurs, d’excellentes capacités de communication sont nécessaires pour interagir avec tous les niveaux de l’entreprise, en adaptant son discours selon l’audience.

De plus, la rigueur et l’attention au détail sont indispensables pour éviter les oublis dans les procédures, et la créativité pour imaginer des solutions innovantes face à des scénarios inédits. Le sang-froid et la résistance au stress sont essentiels pour une prise de décision claire même sous tension.

Qualités

  • Sens aigu de l’organisation
  • Excellentes capacités de communication
  • Rigueur et attention au détail
  • Créativité face à l’imprévu
  • Sang-froid
  • Résistance au stress

Parcours et études

Pour accéder à ce métier, le niveau Bac+5 est généralement requis, avec une spécialisation en informatique, gestion des risques ou management. Sont particulièrement adaptés : les masters en sécurité des systèmes d’information, gestion des risques ou continuité d’activité. On souligne aussi la nécessité des certifications professionnelles comme ISO 22301 ou CBCP pour renforcer le profil. Enfin, il faut avoir une expérience multisectorielle au sein de l’entreprise pour progresser vers ce rôle.

Salaire

Dans ce métier, on commence avec un salaire d’environ 3 500 € bruts par mois. Cette rémunération évolue selon l’expérience, le secteur d’activité et la taille de l’entreprise, pour atteindre environ 5 500 € pour un profil confirmé.

Les grandes structures et les secteurs particulièrement sensibles (finance, santé, transport) offrent généralement une rémunération plus élevée, de l’ordre de 10 % que la moyenne.

Évolution de carrière

L’expérience dans ce poste permet d’évoluer vers des fonctions plus techniques, comme consultant cybersécurité, ou responsable en gestion de crise informatique. D’autres évolutions possibles : la direction des risques, la fonction de RSSI pour les profils techniques, ou les postes de direction des opérations.

Qui sont les employeurs dans le secteur ?

On trouve ces professionnels principalement dans les secteurs bancaire et financier, avec des recrutements chez Crédit Agricole et BPCE. Le transport (Air France), la santé et les cabinets spécialisés (Adsearch) sont également des recruteurs réguliers. Pour voir les offres disponibles, consulter les annonces sur Indeed, Apec, LinkedIn, HelloWork, OptionCarriere et Cyberjobs.fr.

Avantages et inconvénients

Dans ce métier, on a l’avantage d’occuper un rôle stimulant et transversal, avec un impact direct sur la résilience de l’organisation. C’est aussi un métier créatif qui garantit un quotidien dynamique.

Toutefois, la vigilance constante peut être fatigante et la pression liée aux incidents, importante. Un inconvénient notable est que le travail préparatoire est souvent peu visible au quotidien, car la valeur des plans se mesure principalement en situation de crise.

Devenir responsable du plan de continuité

Pour résumer l’accès à ce profil, il faut une formation de niveau Bac+5 en gestion des risques ou spécialisation adaptée aux enjeux du poste. Ensuite, développer des compétences en gestion de crise, analyse de risques et acquérir une bonne culture générale en cybersécurité.

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FAQ

Quelle différence entre plan de continuité d’activité (PCA) et plan de reprise d’activité (PRA) ?

Le PCA vise à assurer la continuité des fonctions critiques durant un incident grâce à des solutions alternatives permettant d’offrir le service minimum. Le PRA, qui est plus technique, vise la restauration complète des systèmes après l’incident. Le PCA intègre souvent le PRA dans sa stratégie globale.

Faut-il être expert technique pour ce poste ?

Non, mais une bonne compréhension des systèmes d’information et des risques informatiques est nécessaire.

Les meilleures façons de se préparer au métier

Pour envisager cette carrière, il faut participer à des exercices de crise, multiplier les expériences dans différents départements, acquérir des certifications reconnues (ISO 22301), et suivre de près les incidents majeurs de son secteur d’activité.

À quelle fréquence mettre à jour un PCA ?

Au moins une fois par an, après chaque changement important dans l’entreprise, après un incident réel ou lorsque de nouvelles menaces émergent.