Shimmer

Carrière au croisement du cloud et du jeu vidéo, le shimmer conçoit les architectures permettant l’exécution à distance les jeux vidéo avec une garantie sur la qualité visuelle et la réactivité. Il consiste à venir à bout des défis tels que la compression vidéo à faible latence, l’optimisation des ressources serveur et la gestion des flux réseau.

Shimmer, un métier plein de sens

La carrière de shimmer offre une stimulation intellectuelle permanente grâce aux défis techniques rencontrés. D’ailleurs, c’est ce rôle qui a rendu possible des expériences gaming auparavant réservées aux équipements coûteux.

Le cloud gaming, c’est quoi ?

Le cloud gaming est un mode de jeu en ligne qui permet de jouer sans matériel puissant. Les jeux s’exécutent en effet sur des serveurs distants qui transmettent le flux vidéo au joueur. Apparu fin 2000, le cloud Gaming a mûri grâce aux progrès des débits internet et la compression vidéo. Les défis restent la latence pour les jeux réactifs et l’adaptation aux conditions réseau variables, d’où l’expertise du shimmer.

Le shimmer assure le développement des plateformes de cloud gaming, plus précisément l’architecture des systèmes. Il gère et optimise les infrastructures serveur, effectue la maintenance des systèmes en production et travaille sur la réduction de latence. Ce professionnel est également chargé d’adapter chaque jeu au catalogue cloud.

Pour ce poste, la maîtrise des architectures réseau est fondamentale : protocoles, optimisation des flux, réduction de latence. Par ailleurs, l’expertise cloud nécessite une connaissance des technologies de virtualisation et la gestion des ressources distribuées. En outre, la programmation C++ reste indispensable pour développer des composants performants. S’ajoutant à cela, la connaissance du cycle vidéoludique et la gestion d’applications temps réel. Enfin, l’anglais technique est aussi incontournable.

Le shimmer doit faire preuve de rigueur méthodologique. C’est important pour assurer la stabilité et la fiabilité des systèmes. En outre, l’agilité face à la multiplicité des projets et une organisation exemplaire sont indispensables. La collaboration avec des équipes aux spécialités diverses est également essentielle. Enfin, le shimmer doit adopter une communication claire pour expliquer efficacement des concepts complexes à différents interlocuteurs.

Les soft skills recherchées par les diverses sociétés

Pour ce poste, les recruteurs valorisent la capacité à résoudre les problèmes de manière créative du candidat. Selon les recruteurs, les meilleurs profils sont aussi ceux prêts à s’engager dans l’apprentissage continu.

Une formation Bac+5 en informatique avec spécialisation en systèmes distribués ou cloud constitue la base du parcours. Puis, poursuivre avec une expérience comme développeur bas niveau, ingénieur réseau ou architecte cloud. Enfin, consolider les acquis à travers l’autoformation et les contributions open source en vidéo temps réel.

Quelle est la formation post-bac typique ?

Les formations d’ingénieurs ou masters spécialisés sont pertinentes pour s’offrir le socle nécessaire. Les premières années permettent d’acquérir la base algorithmique, se familiariser aux systèmes et la programmation C++. Puis, le master vous dirige vers la spécialisation sur les réseaux avancés, l’architecture cloud et le traitement multimédia temps réel. Les stages vous confronteront à la réalité opérationnelle.

Pour le savoir, posez-vous la question : si votre passion dépasse le simple divertissement pour s’étendre à la compréhension des mécanismes ? Les défis mathématiques et la programmation bas niveau vous stimulent-ils ? Acceptez-vous l’apprentissage continu qu’impose l’évolution rapide du cloud ? Si oui, cette carrière pourrait vous correspondre.

En France, un shimmer en début de carrière touche environ 3 300 € brut mensuel, alors qu’un expert confirmé gagne 5 800 €. À l’international, les écarts sont significatifs. Effectivement, Netflix aux États-Unis propose, entre autres, entre 300 000 et 600 000 dollars annuel pour les seniors, soit au minimum 25 000 dollars par mois.

Les offres « shimmer » restent rares, mais se développent progressivement. Pour voir les offres disponibles, consultez LinkedIn et les sites spécialisés en informatique. Par-dessus la voie classique, le réseau professionnel prime : tisser des liens pendant les stages, participer aux communautés cloud et gaming. Une autre astuce efficace consiste à constituer un portfolio avec des contributions open source et prototypes de streaming.

L’environnement est moderne avec du matériel performant et généralement un laboratoire technique. Les horaires théoriques s’établissent entre 35-39 heures, avec flexibilité lors des phases critiques. La hiérarchie varie : horizontale en startup, plus stratifiée dans les grands groupes.

Oui, c’est possible, mais uniquement envisageable après une expérience significative en entreprise. Les missions incluent développement de fonctionnalités, optimisation de solutions ou conseil stratégique. Les tarifs journaliers dépassent largement les équivalents salariés. Cependant, l’investissement matériel initial est conséquent et l’isolement technique constitue un risque.

La maîtrise parfaite de l’Anglais technique est indispensable pour évoluer à l’étranger. La meilleure technique permet d’accumuler d’abord de l’expérience en France et développer un portfolio remarquable avec des contributions open source. Les États-Unis et le Canada sont ceux qui offrent les meilleures opportunités, mais exigent des démarches administratives spécifiques (visas H-1B, politiques d’immigration).

La progression naturelle doit vous mener vers des postes de direction technique. L’alternative est la spécialisation comme architecte senior ou expert technique. Par ailleurs, les compétences sont transférables vers la VR en streaming, la télémédecine ou la visualisation scientifique haute performance.

Côté avantages, citons l’expertise rare qui reste très demandée, les missions stimulantes et la rémunération attractive (surtout à l’international). En outre, les perspectives sont variées au-delà du gaming (VR en streaming, en télémédecine, en visualisation scientifique haute performance). Côté inconvénients, l’employabilité est limitée en France. Puis, le métier demande de l’apprentissage continu et une capacité à gérer le stress, notamment lors des interventions urgentes en production.

Pour ce métier, il faut passer par un Bac+5 en informatique avec spécialisation cloud ou systèmes distribués, enrichi d’expériences pratiques. Puis, vous devez cultiver la polyvalence technique : développement bas niveau, infrastructures réseau et optimisation temps réel. Par-dessus les compétences fondamentales, il faut s’habituer aux défis spécifiques du métier, dont l’optimisation des flux et la réduction des latences.