Devenir Responsable du SOC (Security Operation Center)

Responsable du SOC (Security Operation Center)

Le responsable du SOC est un manager avec un sens de l’éthique très pointu. Sa passion ? Il aime piloter des projets transverses complexes. Est-ce que c’est un métier fait pour vous ? Lisez ce qui suit pour le découvrir.

Niveau d’études :	Bac+5
Bac conseillé :	Scientifique
Employabilité :	Très Bonne
Salaire débutant :	3 500€
Salaire confirmé :	5 000€
Mobilité :	Très Bonne
Code ROME :	M1802, Expertise et support en systèmes d’information
Code FAP :	M2Z, Informatique et Télécommunications

Quelles sont les missions du SOC manager ?

Avant tout, définissons ce qu’est un SOC. En anglais, Security Operation Center. En français, Centre Opérationnel de Sécurité.

Le rôle du SOC dans une entreprise est de superviser la sécurité des systèmes d’informations et des réseaux grâce à des outils spécifiques.

Le responsable du SOC est donc à la tête de l’équipe chargée d’évaluer les risques de vulnérabilité et détecter les menaces d’intrusion dans le système informatique de l’entreprise.

Il assure la planification, la gestion et le suivi des opérations du quotidien du SOC. Dans le détail, ses missions consistent à :

Assurer un appui opérationnel à la gestion de crise en cas d’incidents majeurs
Maintenir les relations avec les équipes CERT (Computer Emergency Response Team) ou CSIRT (Computer Security Incident Response Team) pour coordonner les différentes équipes de sécurité opérationnelle
Définir la stratégie du SOC, assurer la cohérence technique, prendre en compte les exigences réglementaires
Définir et mettre en œuvre les outils du SOC pour la collecte des évènements, l’accès aux plateformes de sécurité, la recherche d’événements suspects, la gestion des alertes, les workflows de suivi d’incidents de sécurité
Définir et mettre en place les processus de notification et d’escalade
Évaluer et valider l’efficacité des outils déployés dans le SOC et conduire les plans d’action correctifs nécessaires
Créer des synergies avec les autres équipes de sécurité en partageant les informations sur les menaces identifiées (en interne et en externe)

Quelle formation pour devenir responsable du SOC ?

Responsable du SOC, c’est niveau Bac +5. Ne vous attendez pas à accéder à un poste de management de cette ampleur avec peu de background académique.

À noter qu’il vous faudra engranger quelques années d’expérience à la suite du diplôme avant de prétendre à un poste de responsable du SOC.

Côté formation, un diplôme d’ingénieur et un Master informatique spécialisé en sécurité des systèmes d’information peut suffire.

Mais l’idéal est d’intégrer une école dédiée à la cybersécurité, comme notre école Guardia Cybersecurity School.

Nous y proposons des formations sur-mesure pour accéder aux métiers de la cybersécurité, dont responsable du SOC.

Vous acquérez toutes les compétences dont vous avez besoin au travers de projets concrets, directement réplicables en entreprise.

Des stages sont inclus dans le cursus, pour vous perfectionner sur le terrain et acquérir de l’expérience.

Lire le programme de nos formations en cybersécurité

Quelles sont les compétences et les qualités d’un bon responsable du SOC ?

On ne vous apprend rien en disant qu’il est primordial d’avoir de solides compétences en informatique et même en cybersécurité. Entre autres :

Sécurité des systèmes d’exploitation
Sécurité des réseaux et protocoles
Gestion de crise
Analyse de journaux et de flux réseaux
Techniques d’attaques et d’intrusion
Vulnérabilité des environnements
Scripting
Etc

Pour être un bon SOC manager, vous devez aussi posséder des soft skills particulières. Si on devait les lister, cela donnerait :

Gestion d’équipe
Capacité à travailler en transverse au sein de l’entreprise
Résistance à la pression
Capacité à vulgariser des informatiques techniques à un public non initié
Avoir le sens de l’éthique
Avoir un bon relationnel

Le responsable du SOC en entreprise

Le métier de responsable du SOC se prête plutôt bien dans tous les secteurs d’activité. Que ce soit dans l’industrie, les services ou le secteur public, on peut trouver des SOC managers.

Par exemple, des entreprises comme Cap Gemini, Engie, BNP Paribas, Airbus, Thales ou encore Bouygues Telecom recrutent de plus en plus de responsables du SOC.

Comment trouver un emploi de responsable du SOC ?

Pour trouver un emploi de responsable du SOC, rien de plus simple. Il suffit de se rendre sur les sites d’offres d’emplois traditionnels. C’est-à-dire les sites tels que l’APEC, Glassdoor, Indeed, Simplyhired, etc.

Vous pouvez aussi trouver la perle rare sur le réseau social professionnel Linkedin.

Devenir responsable du SOC en freelance

Le métier de responsable du SOC est tout à fait envisageable en tant qu’indépendant. Il faut au préalable créer une structure juridique pour pouvoir facturer des prestations. Ensuite vient la phase de prospection.

Pour exercer en freelance, le réseau et l’expérience représentent de solides bonus. C’est la preuve que vous êtes experts dans ce que vous faites et que vous avez des personnes qui peuvent en témoigner. Des personnes pour qui vous avez déjà travaillé ou des personnes qui ont déjà bénéficié de vos services.

Le tarif journalier moyen (TJM) du SOC manager freelance varie entre 400 et 700 euros.

Quel salaire et quelle évolution pro pour le responsable du SOC ?

En termes de salaire, un responsable du SOC junior gagne en moyenne 3 000-3 500 euros bruts par moi. Avec quelques années d’expérience, le salaire peut passer à 5 000 euros bruts par mois.

Ça ce sont les chiffres pour la France.

Au Royaume Uni, les SOC managers gagnent l’équivalent de 4 800 à 6 800 euros par mois.

Comment peut évoluer le responsable du SOC ?

Plus qu’une évolution de poste, on peut penser à une évolution de compétences. Vu qu’il est déjà manager, il ne peut que s’améliorer sur ses compétences de gestion d’équipes, de gestion des incidents de sécurité et sur les compétences liées à son travail au quotidien.

En d’autres termes, en apprendre toujours plus sur le machine learning et la threat intelligence. Ceci dans l’objectif de renforcer ses capacités de détection et de compréhension des nouvelles menaces.